Pour ma douce Mira,

(À n’ouvrir que si tout s’effondre)

Si tu lis ces lignes, c’est que je ne suis plus là pour te protéger.

Je n’ai jamais voulu que ton enfance soit marquée par l’ombre — mais parfois, l’Histoire ne nous laisse pas le choix. Tu es bien plus forte que tu ne le crois.

Un objet t’a été confié. Il ne paie pas de mine, et pourtant, il renferme un fragment de ce que j’ai voulu te transmettre.

Caché sous la troisième dalle fendue, à gauche du vieux saule du cimetière de Thistlemoor, (a Londres) tu trouveras une petite boîte noire, en bois de nox. Elle ne s’ouvre qu’à ton toucher.

Méfie-toi de ceux qui sourient trop facilement.

Et ne montre jamais ce que tu es, sauf à ceux prêts à te défendre sans poser de questions.

Je suis fier de toi, Mira. Toujours.

Et s’il existe une chance, même infime, que la lumière revienne dans ta vie, saisis-la. Même dans les ténèbres les plus épaisses, ton cœur brillera.

Ton père,

Alric Kelthorne

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