Ils se relèvent.
Je les ai vus. Le regard vide, puis la convulsion, et ensuite… l’impossible.

Certains morts ne le restent pas. Et ce ne sont plus les nôtres quand ils se relèvent. Je croyais que l’argent suffisait, ou une lame bénie… mais non.

Il faut les brûler.

Tant que leur chair subsiste, ils trouvent le moyen de muter. De devenir autre chose. Plus forts. Plus sauvages. Parfois, même leur tête pulvérisée ne suffit pas.

Le mal qui les habite… je ne le comprends pas. Mais je sais ceci : le feu du Seigneur les purifie.

Je garde toujours de l’huile et des allumettes à portée. Et je prie. Je prie qu’ils ne cognent pas encore à la trappe, là-dessous.

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