« Il ne restait que les cris, et puis, plus rien. Juste le craquement du bois qui meurt. » — témoin anonyme

Londres, nuit du 7 Novembre — Une odeur âcre persiste dans l’air du quartier de Grey Hollow, là où s’élevait encore hier soir l’orphelinat Saint-Ambroise, aujourd’hui réduit à un amoncellement noirci de poutres et de briques. L’incendie, déclaré peu avant minuit, a consumé le bâtiment en moins d’une heure. Selon les premières estimations transmises par les autorités, 33 enfants et 12 adultes ont péri dans les flammes.

Seuls quelques survivants, une poignée d’enfants rescapés, ont pu être extraits à temps par les premières patrouilles. Ces derniers ont immédiatement été pris en charge par l’Orphelinat des Miroirs, situé à Whitechapel. Là, les jeunes âmes ébranlées ont été réparties dans divers établissements des quatre coins de la ville, selon un protocole jugé « strictement sécurisé » par les responsables de la Cour des Œuvres sociales.

La piste criminelle envisagée

L’origine du sinistre reste inconnue, mais les agents de la Garde Civile évoquent déjà la possibilité d’un incendie volontaire. Aucune fuite de gaz, ni activité de cuisine tardive n’ont été signalées, et plusieurs témoins rapportent avoir vu une silhouette encapuchonnée rôder autour de la cour arrière, peu avant l’embrasement.

L’inspecteur Forney, dépêché sur place au petit matin, a brièvement commenté : « Il ne s’agit pas d’un simple accident. L’intervention humaine est hautement probable. » Une enquête officielle a été ouverte dans la foulée. Les lieux demeurent strictement interdits au public, cernés par des cordons de sécurité, tandis que les premières fouilles commencent sous la supervision des autorités.

Deuil et murmures

La tragédie frappe un établissement déjà réputé pour sa vétusté et son surpeuplement. Le bâtiment, construit en 1728, n’avait pas fait l’objet de rénovations majeures depuis plus d’une décennie. Des voix s’élèvent, dénonçant une négligence institutionnelle qui aurait pu coûter bien plus cher encore.

Tandis que la ville panse ses plaies, une question persiste, lancinante : qui aurait pu vouloir faire disparaître les enfants de Saint-Ambroise ? Car, dans les rues de Londres, certains murmurent déjà que l’incendie n’a pas seulement pris les corps… mais des vérités qu’on préférait taire.

À suivre… : Xander Dhale

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *