Lieu de vie : Glenkirra, petit bourg côtier à 40 km d’Édimbourg (1990 – oct. 1997)
Nom & Prénom : Emily O’Phelan
Âge : 26 ans au moment du départ (née le 14 octobre 1971)
Emploi / Occupation : Enseignante d’histoire et de catéchèse

Diplômée avec mention très bien de l’Institut Saint‑Brigid, dans son Irlande natale, Emily O’Phelan accepte dès 1993 un poste d’enseignante à Glenkirra, un port écossais balayé par les vents du Firth of Forth. La première année, elle goûte au rêve : vie simple, classes pleines d’esprits curieux, soirées de musique gaélique au pub local. Mais peu à peu, l’idylle se fige. Le programme d’histoire tourne en boucle, la catéchèse s’automatise, et les pupitres semblent réécrire la même rédaction chaque trimestre. Emily, pourtant avide de grands récits, sent son propre chapitre se refermer sans épilogue.
À l’automne 1997, tandis qu’elle corrige des dissertations médiocres, un pamphlet glisse du tas de copies : « Easthallow — la ville de la brume vous attend ». La promesse d’un poste mieux rémunéré, le mystère d’une cité lointaine, et l’intuition — presque magique — d’un destin qui l’appelle. Le 14 octobre, jour de ses 26 ans, elle vend sa maison, annonce sa démission, et réserve un vol transatlantique. Sa décision est si soudaine que le directeur croit à une blague. Pourtant, fin novembre, Emily foule la neige canadienne d’Easthallow, prête à réinventer son cours d’histoire dans une ville qui n’apparaît sur aucune carte touristique.
Ici, entre bâtiments de brique et nappes de brouillard, elle pressent un souffle neuf : élèves à réconcilier avec leurs racines, légendes locales à décrypter, et — peut‑être — la clé d’un vide intérieur resté trop longtemps inexploré. Emily O’Phelan n’a plus seulement l’ambition d’enseigner le passé ; elle veut l’éclairer à la lueur d’un futur enfin mouvant.
Statistiques sociales
- Charisme brut : 18
- Persuasion : 20
- Dissimulation sociale : 14
- Intuition sociale : 21
- Influence de l’ombre : 17
- Empathie brute : 23
Compétence unique — « Chaire des Âges »
Une fois par scène, Emily peut évoquer un épisode historique si intensément que tous les témoins s’en sentent acteurs : doutes dissipés, horizons élargis, et — pendant quelques instants — la certitude collective que le présent peut être réécrit.