Mémo du Directeur

“Il me faudra un jour me résoudre à ôter ces antiques pichets du bureau. Ils n’évoquent plus rien d’autre que le goût du silence — et ce n’est plus de saison. Je préférerais quelques coupes discrètes, moins bavardes, peut-être en cristal pâle.

Le mur attend encore son dernier portrait. La toile tarde, mais je n’en veux pas ailleurs : elle devra être accrochée à gauche, malgré le poids visuel que ce flanc supporte déjà.

Quant à mes fauteuils, je ne supporte plus l’idée de m’y enfoncer. Ils sont rigides, grinçants, comme quatre juges qui me regardent sans cligner des yeux. Il est temps de les changer.

Et qu’on me comprenne bien une dernière fois : je ne veux aucune de ces maudites plantes ici. Rien de vivant qui écoute sans parler.”

Harvin Cusk

Lieu de vie : Toujours En Déplacement
Âge : 28 ans : Race : Humain
Emploi ou Occupation : Contremaître de chantier naval et recruteur occulte

« Ce que l’oreille capte, l’âme ne l’oublie jamais. »

Harvin Cusk est né sur les planches humides d’un navire marchand battant pavillon usé, quelque part entre l’estuaire de la Tamise et les confins brumeux du golfe de Gascogne. Sa mère mourut en couche, son père l’abandonna au capitaine, et le garçon grandit au rythme des clous plantés dans le bois mort et des ordres criés dans la langue rugueuse des marins.

Doté d’une sensibilité auditive hors norme, Harvin développe dès l’enfance une aptitude à distinguer les sons ténus : le clapotement d’une fuite dans une cale, la trahison d’un pas furtif, ou le léger grincement d’une cloison dissimulant une cache. Cette acuité sensorielle devient son outil de survie – et plus tard, son instrument de pouvoir, mais aussi sont point faibles !

À vingt-cinq ans, il accède au rang de contremaître sur les docks du chantier naval d’Eelpie. Mais c’est trois années plus tard qu’il scelle véritablement sa réputation : repérant une orpheline d’ascendance elfique, il l’acquiert sans scrupule et l’asservit à un rôle singulier. Sous le titre d’« écoutante », il la contraint à coller l’oreille contre les flancs des coques, à l’affût de murmures que nul ne devrait percevoir — chuchotements de trafics clandestins, voix proscrites… et, à l’occasion, des échos venus d’ailleurs.

Harvin Cusk vit aujourd’hui à bord d’un navire sans pavillon fixe, naviguant entre chantiers, ports et transactions louches. Il parle peu, observe beaucoup, et garde pour lui ce que ses oreilles ont volé au silence.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 24
  • Persuasion : 31
  • Dissimulation sociale : 38
  • Intuition sociale : 36
  • Influence de l’ombre : 34
  • Empathie brute : 22

Sennia Blackridge

📍Lieu de vie : Chantier naval d’Eelpie (Londre)
Âge : 99 ans
Origine : Thema-Aethal -Elfe Aurélienne
Occupation : Exploitée comme « écoutante » dans les cales

« J’entends les navires pleurer, même quand personne d’autre n’écoute. »

Née d’une liaison oubliée entre un marin elfe de passage et une couturière humaine du port de Deptford, Sennia Blackridge n’a jamais connu le confort d’un foyer. Enfant des embruns et des grincements de bois mouillé, elle a grandi entre les clous rouillés et les insultes, rejetée à la fois par les hommes et les elfes. Très tôt, sa ouïe s’est révélée… anormale : elle perçoit les vibrations des coques, les échos des voix mortes dans la brume, et les soupirs des navires abandonnés.

Vers ses sept ans, elle est remarquée par Harvin Cusk, contremaître du chantier naval d’Eelpie, qui se dit fasciné par les « oreilles des sang-mêlés ». Sous des airs bienveillants, il l’arrache à la rue pour l’installer dans les cales d’un navire désaffecté, où elle est exploitée comme écoutante : son rôle est d’entendre ce que personne d’autre ne peut entendre. Chaque soir, on lui fait écouter les coques, parfois pour déceler des contrebandes, parfois pour intercepter des murmures… parfois pour bien pire.

Isolée, mal nourrie, privée de soleil, Sennia résiste pourtant, protégée par une lueur intérieure difficile à nommer. Elle se met à fredonner les chants qu’elle entend dans les bois des navires. Certains y perçoivent des messages oubliés, des noms anciens, ou des fragments de souvenirs qu’on croyait effacés par les brumes. Ce don la rend précieuse… et dangereuse.

Si elle est sauvée, Sennia pourrait devenir un lien vivant vers la mémoire occultée des docks, voire un vecteur involontaire des échos oubliés de la Rose de Minuit. Mais il reste à savoir si sa voix est vraiment la sienne… ou si quelque chose, dans les ténèbres liquides, parle à travers elle.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 8
  • Persuasion : 15
  • Dissimulation sociale : 7
  • Intuition sociale : 10
  • Influence de l’ombre : 21
  • Empathie brute : 33
Compétence unique : Chant des Coques Silencieuses

Une fois par session, Sennia peut réciter un fragment mémoriel inscrit dans le bois d’un lieu ou d’un objet ancien. Cela révèle une scène oubliée, une conversation secrète ou un nom effacé des archives – utile dans toute enquête liée à l’occulte ou aux grandes disparitions.

Morgan Kingston

Lieu de vie : Londres, Royaume-Uni
Âge : Inconnu (fêté le 21 juin)
Race : Inconnue
Statut : Prince déchu dissimulé sous l’identité d’un mécène

Écoutez le chant de mon âme.
« L’âme humaine n’est jamais silencieuse. Il suffit d’apprendre à écouter sans oreilles. »

À Londres, en cette fin du XVIIIe siècle, Morgan Kingston se fait passer pour un riche mécène excentrique et cultivé. Derrière cette façade se cache l’un des plus anciens princes déchus de l’Outre-Monde, retiré depuis que le Lucifer actuel s’est révélé manipulateur et cruel. Morgan cherche désormais à s’extraire des luttes infernales pour embrasser une existence plus nuancée.

Sous couvert d’un mécénat artistique, il fréquente les salons intellectuels et les cercles occultes londoniens, testant les limites de l’humanité et sondant les âmes à travers les arts ésotériques. Il consigne dans des carnets cryptés, des chants anciens ou des codex de runes les désirs, les doutes et les vibrations secrètes qu’il perçoit chez ceux qu’il étudie.

Sa magie n’est pas de ce monde : Morgan maîtrise une forme rare de magie de l’âme. Il peut entendre les pulsations spirituelles d’un individu et les transcrire dans un grimoire personnel sous forme de motifs sonores ou symboliques. Cette discipline lui permet de lire les trajectoires possibles d’une vie, d’une souffrance ou d’un destin.

Fasciné par les humains autant qu’il s’en méfie, Morgan Kingston est une présence discrète, élégante, un observateur des passions perdues et des vérités qu’on ne prononce jamais.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 85
  • Persuasion : 90
  • Dissimulation sociale : 88
  • Intuition sociale : 82
  • Influence de l’ombre : 91
  • Empathie brute : 61
Compétence unique : Lecture de l’Âme

Morgan perçoit la mélodie émotionnelle d’un être et peut la transcrire sous forme de rituel ou de prophétie. Comprendre pleinement cette vibration offre PJ des bonus de jeux très puissant.

Ygraina Sollertia

Lieu de vie : Londres
Âge : 198 ans – 8 Décembre
Origine : Thema-Aethal -Elfe Aurélienne
Statut : Directrice de l’orphelinat des Miroirs

Écoutez le chant de mon âme.
« Les enfants nés sous les étoiles rares portent des secrets que même le ciel ne murmure qu’à demi-mot. »

Lady Ygraina est une elfe Aurélienne, descendante d’une lignée ancienne liée à la lumière stellaire et à l’astronomie oubliée. Depuis plus de trente ans, elle dirige un orphelinat discret, mais étrange, niché dans une ruelle en spirale derrière les quartiers de Bloomsbury. Malgré son âge avancé, elle conserve une beauté pâle et immobile, comme sculptée dans du marbre lunaire, avec de longs cheveux d’argent et des yeux dorés sans pupille, qui semblent lire à travers les âmes.

Malgré sa voix douce et ses gestes lents, elle inspire une obéissance naturelle. Les enfants sentent instinctivement qu’elle les protège… et qu’elle sait bien plus que ce qu’elle dit. Il se murmure qu’elle a jadis siégé au Conseil d’Éther, mais aurait quitté ses fonctions pour « se rapprocher de ceux qui portent l’avenir ».

Elle veille avec une attention mystérieuse sur certains enfants, en particulier ceux nés sous des étoiles rares ou issus de lignées anciennes. Plusieurs passages secrets de l’orphelinat lui obéissent comme des serviteurs silencieux, et certaines nuits, des lumières étranges dansent derrière les vitres de son bureau.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 18
  • Persuasion : 22
  • Dissimulation sociale : 20
  • Intuition sociale : 25
  • Influence de l’ombre : 27
  • Empathie brute : 19
Compétence unique : Écho Astral

Lady Ygraina peut invoquer, pendant un court instant, une version alternative d’un enfant ou d’un lieu, issue d’une ligne temporelle éteinte. Cet écho astral lui permet d’observer des événements passés ou futurs dans une zone très précise — souvent utilisée pour guider un enfant ou détecter un danger invisible.
Limite : L’écho ne dure que quelques secondes, et son usage affaiblit temporairement sa santé déjà fragile.

Lord Séraphin Valemort

Lieu de vie : Londres
Âge : 177 ans
Race : Ancien Sanguinem, aujourd’hui Vampire
Statut : Chef du Cercle des Voûtes

Écoutez le chant de mon âme.
« La lumière que j’ai perdue me guide plus sûrement que l’ombre qui m’habite. »

Autrefois connu sous un nom que le temps a effacé, Lord Séraphin Valemort fut un Sanguinem de la Grâce — un être de lumière, de compassion, de dévotion céleste. Sa seule présence apaisait les âmes, et sa voix résonnait comme une prière oubliée. Mais son destin bascula lors d’une nuit d’hiver, au seuil d’une crypte oubliée, où il fut mordu par une créature des ténèbres. Cette nuit-là, le Sanguinem mourut… et un vampire naquit.

Refusant de céder à la bête, Séraphin fit de sa honte une force. Il fonda le Cercle des Voûtes, société secrète vouée à la protection des savoirs anciens et à la rédemption des êtres magiques. À la tête de ce sanctuaire d’ombres et de silences, il veille depuis une cathédrale enfouie, loin de la lumière du monde, sur des reliques oubliées et des âmes perdues.

Il parle peu. Son regard perce les masques. Son silence contient le poids de siècles. Certains disent que lorsqu’il vous fixe, il ne voit pas votre visage, mais la lueur ou l’absence de votre lumière intérieure.

Bien qu’il soit désormais une créature nocturne, Lord Séraphin reste un rempart contre la haine aveugle. Il méprise les Chasseurs Noirs et connaît mieux que quiconque le prix d’un royaume amputé de sa magie. Sa sagesse, teintée de douleur, fait de lui un guide pour ceux qui cherchent encore à préserver ce qui fut sacré.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 66
  • Persuasion : 61
  • Dissimulation sociale : 58
  • Intuition sociale : 73
  • Influence de l’ombre : 77
  • Empathie brute : 49
Compétence unique : “Vestige de Grâce”

Malgré la souillure du vampirisme, une étincelle de lumière sacrée brûle encore en lui. Une fois par scène narrative majeure, Lord Séraphin peut invoquer ce fragment de grâce pour exercer un pouvoir d’une pureté rare.

Effets possibles :
• Forcer un individu à dire la vérité, sans recours à la violence.
• Apaiser une créature maudite ou une entité égarée.
• Aveugler temporairement un être des ténèbres ou briser une illusion magique.
• Gagner un bonus considérable à un jet d’Intuition sociale ou d’Influence de l’ombre.

⚠️ Chaque invocation de cette lumière lui coûte. Car le souvenir du ciel est un fardeau aussi bien qu’un espoir.

Roi George

Lieux de vie : Londres
Âge : 61 ans
Race : Humain
Statut : Roi de Londres

Écoutez le chant de mon âme.
I am London. I am law
And I alone decide what lives
…or burns

Roi George, figure emblématique des livres d’histoire, est célébré comme un souverain pieux, patriote et dévoué à son peuple. Pourtant, derrière les ors de Buckingham et les prières dominicales se cache un projet plus sombre. Convaincu que la magie est une offense à la volonté divine, une entorse sacrilège à l’ordre naturel, le roi a juré de purifier Londres et son royaume de toute trace de surnaturel.

Sous son règne, une force clandestine a vu le jour : les Chasseurs Noirs. Ces fanatiques, entraînés dans l’ombre, traquent sans relâche les Ramharr, les Fae, les Faunes, les changelins et toute lignée portant en elle le sceau de l’occulte. Les disparitions se multiplient, les accidents se succèdent… mais derrière ces drames anonymes se cache une guerre invisible.

Des villages entiers ont été effacés. Des bibliothèques secrètes réduites en cendres. Les enfants au sang ancien sont suivis, parfois enlevés, pour alimenter de mystérieuses expériences. Tout cela, orchestré dans le plus grand secret, pendant que le roi conserve en public son image de bienveillant souverain.

Pour ceux qui connaissent l’envers du trône, il n’est plus Roi George, mais le Roi-Cendrier : l’homme qui rêve d’un monde sans magie, ni mémoire.

Greenson Valley

Greenson Valley : la Plaie Cachée de Noctemora

Bien avant de devenir un paisible village aux abords boisés, Greenson Valley était un sanctuaire secret, connu des seuls initiés comme l’un des derniers refuges de la noblesse vampirique. Après la disparition du roi Dracula en 1795, les lignées de sang, dispersées et traquées, fuirent leurs terres d’origine — peu importe qu’elles soient slaves, celtiques ou orientales — pour se rassembler en un lieu ancien : Noctemora, que les plus anciens traduisent par « l’endroit où la nuit respire ».

Les légendes disaient vrai. Au cœur des forêts épaisses de Greenson Wood, une fontaine de sang mystique coulait encore, source de jouvence et de mémoire pour les Enfants de la Nuit. C’est là que la reine Mélinda Redroses ordonna l’érection du Temple du Sang, un monument rituel dédié à la pérennité de leur race.

Mais en 1796, ce havre devint champ de carnage : les Lycans, anciens gardiens de l’équilibre nocturne, lancèrent une attaque brutale. Ce fut le début de ce que l’histoire surnomme aujourd’hui la Guerre du Crépuscule. Le sol de Noctemora fut abreuvé de sang ; les bois résonnaient des hurlements des bêtes et des cris des buveurs de sang. Quand l’aube se leva, seule la mort régnait.

Pour protéger le secret, les survivants cachèrent les ruines sacrées sous une façade : celle d’un simple hameau campagnard. Sous les maisons, les puits et les granges de Greenson Valley, dorment désormais des milliers de cadavres. Et au cœur de cette nécropole invisible repose la sépulture de la reine Mélinda elle-même.

Aujourd’hui, la nouvelle souveraine, Alicia Redroses, veille silencieusement sur ce lieu. Elle vit parmi les humains, fondue dans la normalité apparente du village. Pourtant, son influence — à la fois subtile et implacable — se fait sentir dans chaque ombre, dans chaque brume qui monte des sous-bois à la tombée du jour.

Greenson Valley s’inscrit dans l’univers étendu de mes récits, bien qu’il prenne racine, à l’origine, dans les brumes de Banshee Drassel.

Greenson Valley est un village fictif d’approximativement 3500 habitants situé en Estrie, à une vingtaine de kilomètres de Sherbrooke et d’Easthallow. À l’origine, Greenson Valley est un village de fermiers et d’agriculteurs, et c’est toujours le cas aujourd’hui.

Outre les nombreuses fermes et champs divers qui sillonnent les rues, on y trouve également différents sentiers pédestres dans les forêts qui composent le village. Mais tristement, le village de Greenson Valley est aux prises avec un enjeu important : le trafic de stupéfiants. Il n’est pas rare qu’il y ait des perquisitions et même des arrestations en lien avec la drogue, et plus particulièrement le cannabis. On y trouve en effet de nombreuses serres, légales ou non, de marijuana dans le village.

Le code postal du village est le C8E 1G0.

Lieux et endroits importants

Un apiculteur et commerçant de miel du nom de Tyler Gagnon se trouve au 311 rang des Pissenlits. On raconte que Tyler vendrait aussi de la wax/shatter.

Au 3 rue des Pommiers se trouve un grand verger de pommiers où bon nombre de familles aiment aller cueillir des pommes chaque année à l’automne.

Chaque mois d’octobre, il y a un grand marché de citrouilles à la Ferme de Logan Krueger située au 199 chemin du Blé pour l’occasion de la fête d’Halloween.

À Noël, c’est plutôt un marché de sapins qui est en activité au 192 rue des Sapins.

La Cabane à Sucres est une attraction très populaire durant l’hiver et plus particulièrement durant la semaine de relâche. Chaque année, cette cabane à sucres accueille un grand nombre de visiteurs pour déguster de la délicieuse tire d’érable. Elle est située au 47, rue des Érables. Des rumeurs racontent que la propriétaire de la cabane (à voir qui!) est également une vendeuse d’edibles (nourriture) au weed.

Au 45 rue des Érables se trouve une patinoire extérieure. Autant il y a des périodes où les visiteurs peuvent faire du patinage libre, autant il y a des périodes spécifiques où les gens peuvent jouer au hockey sur glace, et ce que soit pour les petits ou pour les plus grands.

Il y a un petit centre commercial (nom à décider!) au 197 boulevard Mélèze. On y trouve une épicerie, une pharmacie, un magasin grande surface (style Wal-Mart, Hart ou Rossy), quelques boutiques de vêtements, d’autres magasins utiles (à déterminer lesquels) ainsi qu’un coin avec un petit resto/café et des tables pour manger.

La Cantine Tournesol situé au 313 Rang des Tournesols est une petite cantine ouverte uniquement durant la période estivale. Cette cantine, qui est la propriété de Louis Vachon, a pour logo un tournesol et est équipée de tables extérieures ainsi que d’une salle à manger. Que ce soit pour y déguster une délicieuse poutine, un hot-dog ou un hamburger, chacun y trouve son compte. La cantine sert également de la crème glacée pour ceux qui désirent un dessert ou simplement un petit rafraichissement lors des grosses canicules.

À quelques kilomètres entre Greenson Valley & Easthallow se trouve la Cantine d’Arriette. Pour la plupart des gens, c’est un arrêt routier normal, mais pour les morts, c’est une cantine coincée dans les années 60. Donc, toute âme perdue est le bienvenu.

L’École primaire Maryjane Lavallée est le seul établissement d’enseignement préscolaire et primaire de Greenson Valley. Cette école a pour particularité d’être une école verte Bruntland, c’est-à-dire un établissement qui a pour valeurs l’écologie, la solidarité, la paix et la démocratie. Elle est située au 819 rue des Trèfles.  

La Polyvalente du Soleil Vert est le seul établissement d’enseignement secondaire de Greenson Valley. Bien que la majorité des étudiants soient des habitants du village, certains élèves qui fréquentent ou qui ont fréquenté l’école viennent d’Easthallow et même de Sherbrooke. Cette polyvalente jouit d’une réputation particulière : la majorité des élèves sont des fumeurs ou des vendeurs de weed. Tout le monde raconte le même discours à son sujet : « Si tu as déjà fréquenté cette école, tu es probablement un stoner ou une soucoupe ! » La polyvalente est située 848 rue des Trèfles.

Une quincallerie se trouve au 412 boulevard Mélèze.

Pour ceux qui cherchent un endroit tranquille pour lire ou pour travailler, la Bibliothèque Odile-Lamothe se trouve au ??? rue des Trèfles. Avec ses différents rayons remplis de livres de toutes sortes, tous les passionnés de lecture y trouvent leur compte et, bien entendu, les bibliothécaires Bibiane Cantin et Jonathan St-Pierre sont disponibles pour faire les cartes de membres, conseiller ou rechercher un ouvrage en particulier. Il y a également des ordinateurs à la disposition des clients et il est aussi possible d’imprimer des documents ou de faire des photocopies pour le prix très dérisoire de 25 cents la page.

Le Bar le Buzz est l’unique bar de la ville. C’est l’endroit où les habitants et même les touristes se rassemblent pour boire un verre, ou pour raconter les différents potins sur les gens de Greenson Valley. C’est donc la place où la plupart des ragots démarrent. Ce qui est surprenant avec ce bar, c’est que les clients fument à la vape à l’intérieur des lieux mais personne ne se fait avertir. Le Bar le Buzz est situé au 420 boulevard Mélèze.

La Fleuriste des mille graines est l’unique fleuriste de la ville et principale fournisseuse de fleurs pour les fleuristes d’Easthallow. Le magasin est tenu par la famille Beaulieu depuis maintenant 4 générations. Malgré le drame qui a frappé la famille dans les années 80, a boutique s’est relevée, et est désormais plus efficace que jamais. Leur maison est attachée à la boutique.

À l’autre bout de la ville se trouve un terrain de camping. Ce lieu est très prisé des touristes qui viennent visiter la ville qui peuvent autant y séjourner dans une tente que dans une roulotte.

Lieux privés

Le 258 rue des Marguerites est un immeuble en briques rouges sur deux étages et les appartements ont tous une entrée indépendante (pas d’aire commune dans le bloc). Les appartements de ce bloc sont des 3 ½ et des 5 ½. L’appartement #1, qui comporte cinq pièces et demie avec entrée laveuse-sécheuse, est situé au rez-de-chaussée à l’extrême droite du bloc et est loué par Yahya Benhamioud, Malcolm Berete et Catherine King. L’appartement #4, situé à l’étage du dessus à l’extrême gauche du bloc, comporte 3 pièces et demie sans entrée laveuse-sécheuse et est loué par Johanna Dufour.

Le 142 rue des Jonquilles est un immeuble en briques beiges. C’est un bloc sur trois étages avec une aire commune et une buanderie. Les appartements de ce bloc sont des 1 ½, des 2 ½ et des 3 ½. L’appartement #2, qui comporte deux pièces et demie (chambre séparée, cuisine et salon dans la même pièce) et qui est situé au rez-de-chaussée, est loué par Célina Marois-Pelletier. L’appartement #4, qui comporte deux pièces et demie (cuisine séparée, salon et chambre dans la même pièce) et qui situé au 2e étage, est loué par Béatrice Rougemont.

Le 312 rue des Pins est un immeuble en revêtement vert jade ayant une forme assez particulière. Les logements sont des 3 ½, des 4 ½ et des 5 ½. Certains appartements (ceux du rez-de-chaussée) ont leur entrée indépendante mais pour ceux des étages supérieurs, il faut monter des escaliers en fer noir situé sur le côté gauche de l’immeuble et passer par une aire commune pour y avoir accès. L’appartement #6 qui est un 3 ½ sur 2 étages (cuisine et salon sur l’étage inférieur et accès à la chambre par un escalier circulaire menant à un étage supérieur) et qui est accessible par l’aire commune du bloc est loué par Joëlle Mascolo.

Le 709, 711 et 713 rue des Tulipes est un triplex en briques grises. Comme l’adresse l’indique, il est constitué de seulement trois appartements et ce sont tous des 4 ½ avec entrée laveuse-sécheuse. Le 711, qui est situé au premier étage et qui comporte deux balcons, est loué par Betty Salvail et Liam Fortier.

L’ancienne maison des Dufresne ainsi que leur ferme se trouve au 312 rang des Tournesols. Le terrain sera racheté par Evelyne Dufresne et son conjoint Antoine Dufour en 2022.

Une grande grange où ont lieu des événements comme des mariages, des réceptions ou des célébrations pour la ville, comme le Festival de la Tulipe Rouge.

Ilos MacMillan : 1988

Race : Sulfulkoi
Date de naissance : 24 janvier 1964 (24)
Origine : Suffolk, Écosse
Filiation : Fils de Xellathrae et de Dhomell

« La différence entre un sort de transmutation et une imprimante qui croise les feuilles ? Dans un cas, tu plies la réalité à ta volonté. Dans l’autre, c’est une boîte en plastique qui plie ton âme en deux. »
Ilos MacMillan, après 14 minutes de lutte contre une cartouche récalcitrante

Ilos MacMillan a 24 ans lorsqu’il est envoyé à Easthallow, dépouillé de toute magie, pour y servir comme secrétaire auprès du maire Vincent Gold. Officiellement, il s’agit de renforcer ses compétences diplomatiques ; en vérité, Ilos est plongé dans un monde d’agrafeuses hostiles, de paperasses instables et de technologies de bureau qu’il considère avec une méfiance quasi-mystique.

Son quotidien est marqué par une lutte discrète mais acharnée contre les imprimantes à jet d’encre, les claviers collants et les courriels qui disparaissent sans laisser de trace. C’est dans ce contexte parfaitement banal qu’il se retrouve, contre son gré, entraîné dans l’affaire du Tueur aux Roses, une série de meurtres rituels qui bouleverse l’hiver 1988. Requis par les agents Hoffman et Jones pour ses connaissances paranormales, Ilos parvient à identifier les fondements occultes des crimes, déchiffrant symboles et résidus d’intention magique là où les autres ne voient que sang et silence.

C’est aussi durant cette période trouble qu’il renoue avec son frère Dominique, profiler au FBI envoyer en renfort aux Québec. Entre deux scènes de crime, ils confrontent enfin leurs douleurs passées et leurs choix divergents. Pour Ilos, Dominique a fui ses responsabilités, là où lui-même a accepté le poids de l’héritage. Mais au fil des enquêtes et des nuits froides, une fraternité réelle se tisse, fragile mais sincère.

Malgré sa maladresse sociale, Ilos fait preuve d’une résilience discrète. Il n’est ni héros ni mage flamboyant, mais dans les interstices du réel, il perçoit ce que d’autres refusent de voir. Il écoute, il endure, et parfois, il éclaire.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 54
  • Persuasion : 51
  • Dissimulation sociale : 56
  • Intuition sociale : 60
  • Influence de l’ombre : 59
  • Empathie brute : 56
Compétence unique : « Mémoire des Lueurs Perdues »

Une fois par scène, Ilos peut percevoir les traces émotionnelles et occultes d’un événement passé, sous forme de rémanences visuelles, de murmures éthérés ou d’ombres résiduelles. Utile pour résoudre des affaires liées à l’invisible, ou comprendre les intentions rituelles d’un acte oublié. N’utilisable que dans des lieux où des émotions fortes ou des pratiques magiques ont eu lieu.

Ilos MacMillan : Egypte

Avant de quitter les brumes d’Easthallow pour les sables anciens d’Égypte, Ilos MacMillan accepta une mission hors du commun : intégrer le programme EXO, connu sous le nom d’Agents de Fracture. Cette unité d’élite opérant dans l’ombre fut rendue accessible grâce à son conjoint, Erzadon Onophrius, mystérieux opérateur de l’organisation. Ilos, las des compromissions politiques et désireux d’un nouvel horizon, accepta. Ce départ ne fut pas une fuite, mais une transmutation. L’homme de diplomatie devint tacticien de terrain, opérant dans les zones liminales où magie, mémoire et guerre secrète s’entremêlaient.

Le 20 mars 1998, à Nicotero — cité fantôme surgie entre les plis du Nil — Ilos et Erzadon scellèrent leur union lors d’une cérémonie aux confins du visible. La bénédiction d’Anubis, dieu des seuils et des vérités cachées, conféra à leur mariage une dimension sacrée. Ce n’était pas une simple alliance, mais un pacte spirituel, forgé dans l’amour et trempé dans les antiques rites.

Il y a à peine cinq mois, ils ne se connaissaient même pas. Ils étaient de parfaits inconnus l’un pour l’autre. Pourtant, d’une étrange manière, et dans son cœur, Erzadon avait l’impression d’avoir déjà vécu plusieurs années aux côtés d’Ilos — un mystère complexe et magique, dépassant l’entendement humain.

Au départ, Erzadon avait été envoyé pour prêter main-forte à l’assistant du maire, chargé de préparer la soirée de fin d’année 1997. C’est dans les bureaux feutrés de la mairie qu’il croisa Ilos pour la première fois. Une veste en cuir vert, offerte à Erzadon pour le bal du Nouvel An, devint le symbole discret de leur lien naissant. Ce soir-là, sous les lanternes suspendues et les chants oubliés, ils dansèrent.

Ce fut le premier pas d’une union imprévisible : l’équilibre fragile entre l’intellect mesuré d’Ilos et la fougue brûlante d’Erzadon.

Ce duo, fait de dissonance et d’alchimie, s’imposa peu à peu dans les arcanes du pouvoir comme une entité bicéphale, oscillant entre ordre et chaos. Là où l’un méditait, l’autre tranchait. Là où l’un avançait masqué, l’autre fracassait les portes. Ensemble, ils affrontèrent les énigmes du monde occulte, et brisèrent ce que l’on croyait immuable.

Ce fut notamment le sort Consanguinitas Ficta — malédiction d’oubli et d’éloignement — qui les confronta à leur plus grande épreuve. Avec l’aide de Dominique (le frère d’Ilos) et de l’énigmatique Astariel (frère d’Erzadon), ils levèrent ce voile. Dans ce rituel profond, Ilos recouvra ses souvenirs originels et découvrit une vérité plus vaste : Dhomell, en maître des manipulations, avait utilisé ce sort non pour le protéger, mais pour éloigner Cthulu lui-même. Pourquoi ? Et quel bénéfice secret tirait-il de cette séparation ? Le mystère demeure.

Mais depuis ce jour, Ilos n’est plus seulement un mage. Il est un homme complet, conscient de ses racines, lié par un pacte d’amour et d’ombre, et armé pour affronter les fragments brisés de l’avenir.