Cébastyen Forêt

Lieu de vie : Paris, France
Âge en 1998 : 23 ans
Emploi ou Occupation : Étudiant en ingénierie, passionné de jeux vidéo, (mais genre vraiment)

« C’est au bord du vide qu’on apprend à accélérer sans freiner. Bienvenue dans mon esprit arc-en-ciel. »

Né le 10 février 1965 à Paris, Cébastyen Fôrets a été adopté très jeune par Michael Northstar, une figure énigmatique mêlant rigueur scientifique et bienveillance paternelle. Malgré l’amour reçu, une part de vide n’a cessé de le hanter. Il a consacré de nombreuses années à retrouver des traces de sa famille biologique, suivant un fil de souvenirs brisés et de révélations incomplètes.

Très tôt, Cébastyen s’est immergé dans l’univers des jeux vidéo, y trouvant une forme de refuge autant qu’un terrain d’exploration créatif. Ce monde virtuel l’a aidé à forger son identité, jusqu’à devenir moteur de ses choix professionnels. En 1998, à 33 ans, il est un étudiant passionné en ingénierie, porté par la conviction que la technologie et l’imaginaire numérique peuvent devenir les piliers d’un avenir meilleur.

Mais derrière cette façade moderne se cache un secret plus ancien : Cébastyen est porteur du sang rubis, une lignée rare qui affecte autant son métabolisme que ses capacités magiques. Grâce à un traitement mis au point par Michael, ses pulsions restent maîtrisées — jusqu’au jour où un conflit avec son colocataire Erzadon déclenche une réaction imprévue. L’affrontement, brutal, le plonge dans un coma d’un mois. À son réveil, tout a changé : ses réflexes, sa force, son lien avec la magie. Il doit tout réapprendre — et surtout, se dominer.

Depuis, il partage son logement avec Mateo, un nouvel allié et ami fidèle, avec qui il entretient une routine faite de codage, d’études, et de longues sessions de jeu. Entre discipline et passion, Cébastyen avance, lucide sur la bête qui sommeille encore dans son sang.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 29
  • Persuasion : 26
  • Dissimulation sociale : 33
  • Intuition sociale : 28
  • Influence de l’ombre : 31
  • Empathie brute : 27
Compétence unique : 🎮 Esprit Ludomancien

Tant qu’un personnage joue avec Cébastyen à un jeu vidéo, de plateau ou d’esprit, il bénéficie d’un bonus narratif : pendant la partie et une scène qui suit, tous les alliés gagnent +5 aux jets liés à l’intuition social, à Persuation ou à la perception de détails subtils. De plus, une fois par session, Cébastyen peut « relancer » un échec social (act 1) en le transformant en mini-jeu mental, s’il parvient à en détourner la situation par un ton joueur ou compétitif.

Élona Wickside

Lieu de vie : Redroses, Italie
197 ans (née le 21 février 1801)
Occupation : Gardienne du Voile

« Je garde le Voile, mais qui gardera mes souvenirs ? »

Fille aînée d’une lignée vouée au maintien de la frontière entre mondes, Élona Wickside grandit parmi les cyprès écarlates de Redroses, petite cité perchée dans les collines toscanes. Son don singulier — percevoir la « dualité » des réalités superposées — l’oblige très tôt à voyager : Venise pour suivre un ancien manuscrit sur le Voile, Londres pour rencontrer les loges d’ombre, puis Smyrne où elle apprend à sceller des passages. Dans ces pérégrinations, elle charme par son accent mélodieux et ses recettes : nul n’oublie ses tagliatelle soyeuses ni ses pizzas parfumées au basilic noir.

Deux amours marquent sa longue existence. Le premier, Andrew Devis, un immortel dont les secrets sentent déjà la rose et le sang ; la relation tourne court dans un brouillard de sortilèges et de souvenirs gommés. Le second, Јордан Onophrius, démon de la torture, lui donne en 1970 des jumeaux, Astariel et Erzadon. Lorsque Јордан part en guerre, la sorcière Édea Monroe prononce le rituel Oblivio Cordis : émotions, objets, même les enfants disparaissent de l’esprit d’Élona, tandis que Jордан pense qu’elle est sa femme, les jumeaux croient que Édea est leur mères.

Cinq ans plus tard, à l’aube de la folie meurtrière d’Andrew, il retrouve Élona ; de leur étreinte naît Spencer. Mais la Gardienne dérive, prisonnière d’un oubli entretenu. Ce n’est qu’en 1998, à l’âge de 197 ans, qu’Erzadon, avec l’aide d’un songe et d’une mélodie et rend ses mémoires à sa mère. Depuis, Élona vit de nouveau auprès d’Andrew, lucide par éclats : elle se rappelle, puis se perd, comme une vieille chanson rayée. Son esprit, saturé d’enchantements, vacille entre douce clarté et brume opaque, laissant ses proches incertains de la frontière entre rédemption et ruine.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 98
  • Persuasion : 91
  • Dissimulation sociale : 104
  • Intuition sociale : 109
  • Influence de l’ombre : 115
  • Empathie brute : 86
Compétence unique – Tessitura del Velo

Une fois par grand arc narratif, Élona peut effilocher le Voile pour superposer deux réalités durant quelques minutes : révéler un secret caché ou dissimuler la présence d’alliés. L’effet est puissant, mais chaque usage accentue son détachement de la réalité, comme une corde de soie qui s’use à chaque nœud dénoué.

Diana Onophrius‑Victoria

🔹 Formulation de protection
« Cette œuvre est une fiction. Les personnages réels mentionnés sont librement réimaginés dans un cadre fantastique. Il ne s’agit en aucun cas d’une représentation fidèle de leur vie ou de leurs croyances. »


« Je porte dans mon cœur la voix de ceux qu’on n’entend pas. »

Lady Diana Spencer (1961 ‑ 1997)

Titre historique conventionnel : princesse de Galles
Nom secret dans les chroniques occultes : Diana Onophrius‑Victoria, Porte‑Flamme du Sang originel

Origines et jeunesse (1961‑1980)

Née le 1ᵉʳ juillet 1961 à Park House, Sandringham, Diana Frances Spencer grandit dans une vieille lignée de la noblesse anglaise. Son enfance est partagée entre les domaines de Sandringham et d’Althorp, rythmée par l’éducation soignée des pensionnats, la passion du ballet et un sens très précoce de l’empathie – une résonance que les érudits du Sceau Onophrius attribuent déjà à l’étincelle hérité de la reine Victoria.

Lignée occulte : le legs de Victoria

Deux générations avant la naissance de Diana, la reine Victoria entretient un amour clandestin dont naissent neuf enfants Onophrius protégés dans l’ombre. Bien qu’elle veille sur eux, certains nourrissent rancœur envers leur mère royale. La tragédie éclate lorsqu’un de ses enfants légitimes – craignant pour l’ordre de succession – mène un massacre contre la lignée Onophrius.

Au lendemain de la tuerie, Јордан Мучић, époux d’une des jeunes victimes, apporte à Victoria le corps sans vie de sa fille. Brisée par le deuil, la souveraine reconnaît chez cet « étranger » – un être que les chroniques décrivent parfois comme un démon – une dignité et une loyauté à la mesure de la couronne. Pour mettre fin à la guerre fratricide, elle conclut alors un sort sanguin d’union : elle verse son propre sang, transmettant la totalité de son pouvoir occulte à Мучић et faisant de lui un véritable Onophrius. Le pacte scelle dans ses veines la magie royale et, par ricochet, garantit qu’un descendant pourra un jour incarner l’« Élu du Sang originel ».

Lorsque, bien plus tard, la lignée Spencer s’éveille à cette hérédité cachée, Diana reçoit à vingt ans le Fragment d’Aube, écho brisé du pacte victorien – une force capable de rallier les volontés dispersées et de faire vibrer les cœurs blessés autour d’elle.

Ascension à la Cour (1980‑1992)

Le 29 juillet 1981, elle épouse Charles, prince de Galles, et devient l’icône planétaire que l’on sait – la princesse des cœurs. Ses engagements caritatifs (lutte contre le VIH, démantèlement des mines antipersonnel, soutien aux sans‑abri) électrisent l’opinion publique. Dans l’ombre, toutefois, plusieurs loges – dont la confrérie des Roses de Minuit – veillent à ce que la war‑dance séculaire entre couronne et Onophrius ne ressurgisse pas.

L’éclat et la fracture (1992‑1996)

La séparation d’avec Charles, puis le divorce (28 août 1996), déclenchent la jalousie ésotérique de certains Windsor : ils voient dans la popularité de Diana la marque d’un flux victorien jamais éteint. Craignant qu’elle ne proclame un jour sa véritable ascendance, ils la pressent d’abandonner son pouvoir. Diana, fidèle à sa vocation altruiste, choisit alors de « confier son flambeau à un rêve » : la légende parle du vœu rouge d’Astarex Onophrius, rituel enfermé derrière une porte cramoisie.

Crépuscule à Paris (1997)

Le 31 août 1997, Diana meurt dans un accident de voiture à Paris. Les chroniques humaines retiennent le drame, l’élan d’une nation endeuillée, et les deux fils qu’elle laisse au monde. Les annales occultes évoquent, elles,le début secret d’un sort de libération : la vie d’un membre du même sang devait être sacrifiée aux comemcement et à la fin du rituel. On murmure que le nom invoqué fut celui de Marylin Desiderio.

Јордан мучилић (Yordan Mučilić)

Lieu de vie : Požega, Serbie
Âge : 27 ans
Occupation : Ancien sénéchale, aujourd’hui « redempteur par la torture mentale »

« La douleur n’est qu’une lanterne : entre tes côtes, je cherche la lueur qui te fera regretter. »

Né le 15 novembre 1470 dans une vallée isolée de la Šumadija, Јордан sert dès l’enfance la maison Despotović. Promu sénéchale, il découvre en 1497 que son seigneur immole des orphelins pour conjurer de prétendues sécheresses. Incapable de rassembler des preuves — les villageois craignant l’Église plus que la vérité — il venge les enfants en brûlant, et torturant le seigneur. Mais l’Église voit dans cet acte un sacrilège : traître à Dieu, il est jugé sans appel, maudit, et sa tête roule sur la place de Požega devant les cloches du couvent Saint‑Sava.

C’est alors que Belzebuth perçoit la fureur lumineuse de son âme : il l’extirpe du voile de la mpour pour en faire le tout premier démon de la torture psychique. Réanimé, Јордан prend la route du Danube, quittant la Serbie pour sculpter la douleur des assassins, tyrans et menteurs qu’on lui livre. Il refuse pourtant la souffrance stérile : chaque supplice doit conduire à une confession sincère, voire à un début de rédemption. Les siècles passent ; partout son passage laisse des rumeurs — une silhouette austère, la main droite gantée de fer, qui murmure plus qu’elle ne hurle. Pourtant, chaque âme absoute rappelle à Јордан les enfants qu’il n’a pas pu sauver ; il s’inflige alors ses propres tourments, persuadé qu’aucun pardon ne saurait éponger son crime d’avoir échoué à convaincre les vivants.

  • statistique la plus élevée :
  • Charisme brut : 62
  • Persuasion : 78
  • Dissimulation sociale : 71
  • Intuition sociale : 58
  • Influence de l’ombre : 75
  • Empathie brute : 46
Compétence unique — Catharsis Doloris

Une fois par scène, Јордан peut infliger une vision mentale à un adversaire ; la victime revit chaque faute qu’elle a commise, subissant 1 tour de paralysie narrative. Si elle avoue ou répare, elle regagne la moitié de ses points de volonté ; sinon, elle subit un malus permanent de –7 à toutes actions sociales jusqu’à nouvel acte de pénitence.

Emily O’Phelan

Lieu de vie : Glenkirra, petit bourg côtier à 40 km d’Édimbourg (1990 – oct. 1997)
Nom & Prénom : Emily O’Phelan
Âge : 26 ans au moment du départ (née le 14 octobre 1971)
Emploi / Occupation : Enseignante d’histoire et de catéchèse

« Je connais les siècles passés ; il est temps de vivre le mien. »

Diplômée avec mention très bien de l’Institut Saint‑Brigid, dans son Irlande natale, Emily O’Phelan accepte dès 1993 un poste d’enseignante à Glenkirra, un port écossais balayé par les vents du Firth of Forth. La première année, elle goûte au rêve : vie simple, classes pleines d’esprits curieux, soirées de musique gaélique au pub local. Mais peu à peu, l’idylle se fige. Le programme d’histoire tourne en boucle, la catéchèse s’automatise, et les pupitres semblent réécrire la même rédaction chaque trimestre. Emily, pourtant avide de grands récits, sent son propre chapitre se refermer sans épilogue.

À l’automne 1997, tandis qu’elle corrige des dissertations médiocres, un pamphlet glisse du tas de copies : « Easthallow — la ville de la brume vous attend ». La promesse d’un poste mieux rémunéré, le mystère d’une cité lointaine, et l’intuition — presque magique — d’un destin qui l’appelle. Le 14 octobre, jour de ses 26 ans, elle vend sa maison, annonce sa démission, et réserve un vol transatlantique. Sa décision est si soudaine que le directeur croit à une blague. Pourtant, fin novembre, Emily foule la neige canadienne d’Easthallow, prête à réinventer son cours d’histoire dans une ville qui n’apparaît sur aucune carte touristique.

Ici, entre bâtiments de brique et nappes de brouillard, elle pressent un souffle neuf : élèves à réconcilier avec leurs racines, légendes locales à décrypter, et — peut‑être — la clé d’un vide intérieur resté trop longtemps inexploré. Emily O’Phelan n’a plus seulement l’ambition d’enseigner le passé ; elle veut l’éclairer à la lueur d’un futur enfin mouvant.

Statistiques sociales

  • Charisme brut : 18
  • Persuasion : 20
  • Dissimulation sociale : 14
  • Intuition sociale : 21
  • Influence de l’ombre : 17
  • Empathie brute : 23
Compétence unique — « Chaire des Âges »

Une fois par scène, Emily peut évoquer un épisode historique si intensément que tous les témoins s’en sentent acteurs : doutes dissipés, horizons élargis, et — pendant quelques instants — la certitude collective que le présent peut être réécrit.

Erzadon Onophrius

Lieu de vie : Base militaire d’Elgin — Ontario (1992‑1997)
Âge : 22 – 27 ans durant la période militaire
Emploi / Occupation : Caporal‑chef (infanterie)

« J’ai vécu dans le fracas des canons ; je cherche désormais le murmure qui me rendra mon ombre. »

Né le 1 juin 1970, jumeau d’Astariel, Erzadon Onophrius grandit sous l’autorité martiale d’un père officier. À dix‑huit ans, il s’engage sans hésiter. De 1992 à 1997, il sert sur la base d’Elgin, en Ontario, sous les ordres du commandant Kaito Yeung, réputé pour sa discipline impitoyable. Au début, Erzadon se complaît dans les manœuvres : le tumulte des exercices, l’odeur de la poudre, la loyauté d’escouade forment un cocon où il croit oublier la peur. Mais bientôt, une succession d’opérations classées et d’“incidents” dissimulés l’érode.

Yeung exige l’obéissance absolue ; certaines nuits, des escouades disparaissent du rapport officiel, et des rituels étranges ponctuent les rounds de garde. Erzadon note, collecte, archive. Quand un soldat est retrouvé sans ombre sous un réverbère, la certitude d’être lui‑même morcelé s’installe : il se sent vidé, mu par une volonté étrangère. À l’été 1997, il franchit la ligne : il déserte, mais laisse derrière lui un dossier soigneusement monté qui incrimine Yeung. Cette précaution, plus que la peur, le protège de toute poursuite.

Le même mois, un pamphlet vantant “Easthallow, la ville de la brume” tombe d’un panneau d’affichage. Entre l’appel obscur de cette brume et l’invitation inattendue d’Astariel, le choix est limpide. Il rejoint son jumeau dans le Nord, s’installe à quelques rues du duplex d’Astariel et accepte un poste de sécurité civile — une fonction modeste, mais qui lui permet de veiller sur les rues sans brandir d’arme. Easthallow n’effacera pas les cicatrices, mais la brume pourrait offrir une forme de reconquête : réapprendre la chaleur d’un regard, sentir à nouveau le poids rassurant de sa propre ombre.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 16
  • Persuasion : 15
  • Dissimulation sociale : 22
  • Intuition sociale : 18
  • Influence de l’ombre : 20
  • Empathie brute : 7
Compétence unique – « Marche sans Ombre »

Une fois par scène, Erzadon peut se mouvoir tel un souvenir effacé : quiconque le poursuit ou le surveille oublie momentanément sa présence, comme si l’espace qu’il occupe se vidait de sens. Cet effet persiste jusqu’à ce qu’il parle ou touche un individu, laissant derrière lui un vide glaçant — la trace de l’homme qui, jadis, faillit perdre son humanité.

Astariel Onophrius

Lieu de vie : Joutel (1988–1997)
Âge : 18–27 ans durant la période à Joutel
Emploi / Occupation : Travailleur de rue diplômé

« Je tends la main à ceux qui tombent, mais qui ramassera la mienne ? »

Né le 1 juin 1970 à Easthallow, Astariel Onophrius grandit sans ancrage, son frère Erzadon disparu dans les engrenages militaires. Très tôt, Astariel développe un instinct rare pour la détresse humaine. Il entreprend des études en intervention psychosociale, puis accepte en 1988 un premier poste à Joutel, un village nordique presque oublié entre Amos et Matagami. C’est un poste bien rémunéré pour l’époque, surtout pour un jeune diplômé. Mais sur place, la réalité est autre : la ville est en train de mourir, rongée par la fermeture prochaine de la mine et l’isolement géographique extrême. Les jeunes y errent dans un climat de désespoir, et la toxicomanie y fait rage.

Astariel se dévoue entièrement. Il devient le pilier silencieux de toute une génération à la dérive. Il organise des groupes d’écoute, offre un toit provisoire, trouve des ressources là où il n’y en a plus. Mais son employeur, bien qu’ayant vu son efficacité, ne le considère pas comme une personne mais comme une ressource malléable. Peu à peu, on lui demande des tâches absurdes : nettoyer les locaux à minuit, vider les poubelles sous la pluie, déneiger seul les escaliers. Ces gestes, aussi humiliants qu’isolés, finissent par miner le peu d’équilibre qu’il avait. Son travail de rue l’épuise, non par sa vocation, mais par l’indifférence de ceux qui l’emploient.

Un soir, il découvre dans le bac de recyclage une lettre adressée à son patron, mentionnant une opportunité d’emploi à Easthallow pour des travailleurs de rue spécialisés. Saisi d’une intuition aussi brûlante qu’irrationnelle, il décide de suivre cette piste. Il démissionne, malgré les promesses de réévaluation de ses conditions.

Avant son départ, il entreprend des recherches pour retrouver Erzadon. Il passe des jours à appeler des bases militaires, jusqu’à obtenir une voix, une piste, un numéro. Et une voix familière, presque oubliée. Il propose à son frère de tout recommencer ailleurs. Erzadon accepte.

Arrivé à Easthallow en 1997, Astariel investit ses économies dans un grand duplex où il vivra seul. Il décroche le poste convoité, enfin reconnu à sa juste valeur. Il fait même engager Erzadon dans une structure parallèle, lui offrant à son tour une porte de sortie. Easthallow ne sera pas le paradis, mais ce sera un commencement. Et Astariel, pour la première fois, sent que sa lumière peut grandir sans se consumer.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 19
  • Persuasion : 21
  • Dissimulation sociale : 16
  • Intuition sociale : 22
  • Influence de l’ombre : 17
  • Empathie brute : 24
Compétence unique – « Lueur des Derniers Lampadaires »

Une fois par scène, Astariel peut ancrer un moment de détresse dans un espoir tangible. Tous les personnages présents regagnent une forme de clarté, de paix intérieure ou de résilience face à l’effondrement. Cette lumière sociale ne dure que tant qu’il reste proche… mais les changements qu’elle provoque peuvent, eux, être irréversibles.

Rupert Talbot

Lieu de vie : Soho, Londres
Âge : 9 ans
Emploi/Occupation : Enfant, apprenti curieux du paranormal

« Le vrai mystère ne se trouve pas dans ce que l’on voit, mais dans ce que l’on refuse de regarder. »

Rupert Talbot est le fils de Fiona Talbot et le petit-fils de Lysander Fex, un homme réputé pour ses recherches occultes, et de Clarissa Talbot. Bien qu’humain, son grand-père Lysander prétend que Rupert porte en lui un sang endormi de Sanguinem, une lignée ancienne et mystérieuse liée aux forces occultes. À seulement neuf ans, Rupert nourrit une fascination secrète pour la magie et le monde paranormal, passions qu’il cache soigneusement à sa famille, très réticente à tout ce qui touche à cet univers.

Résidant dans le quartier populaire de Soho, Rupert mène une double vie discrète. Sous le regard vigilant de sa mère, il revêt toujours des vêtements nobles, héritage d’une famille aux racines aisées, mais dès qu’il est seul ou avec ses amis, il préfère des habits simples et confortables, plus adaptés à ses explorations et à sa vie d’enfant des rues.

Il a une sœur aînée qui est partie étudier en Écosse, éloignée des intrigues familiales londoniennes. Malgré son jeune âge, Rupert s’est lié d’amitié avec plusieurs orphelins Ramharr – Ephraim, Mira et Élira –, enfants aux cornes étranges et aux dons particuliers, qui partagent avec lui le goût de l’aventure et du secret. Son fidèle compagnon canin, un chien d’une douceur rare, l’accompagne dans ses escapades, apportant un peu de réconfort dans son quotidien.

Rupert est un enfant vif d’esprit, curieux, qui cherche à comprendre les forces invisibles qui régissent son monde, bien que conscient que cette quête doit rester cachée pour ne pas susciter la désapprobation familiale.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 8
  • Persuasion : 6
  • Dissimulation sociale : 7
  • Intuition sociale : 9
  • Influence de l’ombre : 5
  • Empathie brute : 10
Compétence unique : Âme éveillée

Rupert, malgré son jeune âge, possède une sensibilité rare aux phénomènes occultes latents, ce qui lui permet de percevoir des présences ou des émotions cachées que d’autres ne remarquent pas. Cette aptitude se manifeste par de petites intuitions ou des rêves prémonitoires, offrant des indices précieux dans les enquêtes.

L’Homme aux Plumes Noires

📍 Lieu de vie : Londres (quartier de Whitechapel)
🎂 Âge : Inconnu
🩸 Race : Arcange
💼 Occupation : Apothicaire sous le nom de Rivers Jones

« Ceux qui rêvent sous mon aile ne tombent jamais vraiment. »

Nul ne connaît son véritable nom. Certains l’appellent L’Homme aux Plumes Noires, d’autres simplement l’Oiseau, en référence aux fragments d’ailes noires qu’il porte parfois dissimulés sous ses longs manteaux. Lui-même, depuis son éveil dans une ruelle souillée de Whitechapel, ne sait plus qui il était.

Ce réveil, il y a de cela quelques années, fut une chute — littéralement. Tombé du ciel ou d’un autre plan, son corps avait été brisé, sa mémoire effacée. Tout ce qu’il lui restait, c’était une douleur sourde entre les omoplates… et une certitude inexplicable : il devait protéger les Orphelins.

Depuis, il vit caché dans une vieille apothicaire reprise à un mort sans héritier, usurpant prudemment l’identité d’un hypothétique fils, sous le nom de Rivers Jones. Sa boutique, modeste en apparence, est en vérité un sanctuaire pour les blessés oubliés, les enfants perdus, les créatures traquées. Il soigne sans poser de questions, échange des remèdes contre des secrets, et distribue parfois de petites plumes noires à ceux qu’il sent menacés.

Une rumeur persistante hante les ruelles de Londres : un enfant porteur d’une de ses plumes ne mourra pas. Nul ne sait si cela est vrai, mais dans les cercles souterrains, certains seraient prêts à tuer pour en obtenir une.

Il reste discret, distant, mais profondément bienveillant. Pourtant, une ombre plane en silence au-dessus de lui. Car même les Arcanges ont un passé… et quelque chose, ou quelqu’un, semble désormais chercher à le réveiller.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 12
  • Persuasion : 10
  • Dissimulation sociale : 20
  • Intuition sociale : 26
  • Influence de l’ombre : 24
  • Empathie brute : 28
Compétence unique : Main de Plume

Une fois par session, L’Homme aux Plumes Noires peut retirer gratuitement tous les malus temporaires (fatigue, terreur, poison, brûlure, etc.)

Une fois par mois, il peut retirer la Malédiction de la Fin à un enfant Ramharr.

Arthurs Mournvale

Lieu de vie : Londres
Âge : 41 ans
Race : Incube (étais humain) Contaminer par le Parasite de Belphegor
Occupation : Propriétaire de Mournvale – Atelier de la Semelle Noire

« Le cuir épouse la chair. Et parfois, il la dévore. »

Arthurs Mournvale est une figure incontournable des salons de la haute société londonienne. Aristocrate raffiné, collectionneur d’art et maître bottier, il dirige d’une main gantée l’atelier Mournvale – Atelier de la Semelle Noire, un établissement de luxe réputé pour ses souliers taillés à même les désirs de ses clientes… au sens propre comme au figuré.

Sous son élégance millimétrée et ses manières impeccables, Arthurs cache une vérité bien plus sombre : il est un incube, un démon dont la beauté glaciale n’est que le masque d’un prédateur. Pendant des années, il a siphonné l’essence vitale de femmes — jeunes ou âgées, nobles ou servantes — dissimulant ses forfaits sous le couvert de charmes occultes et de nuits oubliées.

Mais cette mascarade a pris fin brutalement, le soir où Amanda, figure mystérieuse d’un échoe de bonheur perdu, l’a attaqué. D’un coup net, elle a brisé sa nuque. Arthurs a survécu — ou plutôt, il s’est relevé. Depuis, son corps présente une fêlure au niveau du cou, un trou suintant par lequel ses parasites internes peuvent parfois être aperçus. Une corruption lente et douloureuse, qu’il dissimule derrière un col haut et des parfums trop capiteux.

Cet accident fut une révélation pour certains : les Orphelins ont compris la véritable nature de Mournvale. Mais pour lui, c’est Elira, l’une d’entre eux, qui cristallise désormais sa rage. Il la croit responsable de sa disgrâce, persuadé qu’Amanda l’a épargnée par choix. Depuis, Arthurs nourrit une obsession malsaine et charnelle pour la jeune Ramharr — un mélange vénéneux de vengeance et de désir qui pourrait bien le pousser à commettre l’irréparable.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 42
  • Persuasion : 14
  • Dissimulation sociale : 31
  • Intuition sociale : 9
  • Influence de l’ombre : 25
  • Empathie brute : 7
Compétence unique : Marcheur de Peaux

Arthurs peut, une fois par scène, « enfiler » l’apparence physique et l’aura sociale d’une personne dont il possède un fragment corporel (cheveu, ongle, lambeau de cuir porté, etc.). Ce déguisement démoniaque est parfait pendant une heure… mais laisse à sa victime une sensation de vide, voire un cauchemar prolongé.