Shino Fukusaburu

Lieu de vie : Kyoto
Âge : 13 à 48 ans
Occupation : Guerrière mystique, cheffe occulte des « Kita no Akai Tsuno »

L’ombre est la mémoire du feu. Et moi, je me souviens de tout.

Née le 23 juin 1534 dans la province d’Owari, Shino Fukusaburu est issue d’un amour interdit entre une mortelle et un Yōkai du nord, ce qui fit d’elle une entité entre deux mondes. Rejetée par les humains comme par les esprits, elle forgea sa voie à travers l’art du Jian Wu, un style martial ancien mêlant danse et épée, dont chaque mouvement sculpte l’invisible.

Adolescente, elle rejoignit le cercle clandestin des Kita no Akai Tsuno (Cornes Rouges du Nord), une coalition de Yōkai et de sang-mêlés décidés à vivre loin des guerres humaines. Leur rébellion éclata lorsqu’Oda Nobunaga, alors seigneur de guerre impitoyable, se mit à capturer des Yōkai pour distiller leur essence dans des rituels de transformation, érigeant une armée d’ombres.

Shino devint la lame de cette insurrection. Grâce à ses dons spirituels, son ascendance hybride et sa maîtrise martiale, elle mena des assauts silencieux, rassembla des alliés oubliés – kitsune renégats, dragons d’eau endormis, et même des tengu bannis. Le 21 juin 1582, dans les souterrains interdits de Kyoto, elle affronta Nobunaga, devenu le Roi des Démons Yōkai. Ce fut une guerre silencieuse, effacée de l’histoire, mais dont la magie continue d’irradier certains lieux maudits du Japon.

Depuis, Shino n’est plus qu’un murmure dans les milieux occultes. Pourtant, certains disent qu’elle veille toujours, dans une brume noire qu’aucune lumière ne traverse.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 29
  • Persuasion : 22
  • Dissimulation sociale : 34
  • Intuition sociale : 28
  • Influence de l’ombre : 38
  • Empathie brute : 21
Compétence unique : Danse de l’Éclipse Rouge

Une fois par séance, si Shino accompagne le groupe ou intervient à travers un artefact, une invocation ou un souvenir incarné, elle peut exécuter une séquence de Jian Wu dans un lieu marqué par la magie ou le sang. Cette danse suspend le temps pour un nombre de secondes égal à sa Dissimulation sociale pour tous les témoins sauf elle et un allié. Pendant cette brève faille, une vérité cachée peut être révélée, une malédiction inversée, ou une attaque placée avec une précision surnaturelle. Cependant, les entités liées à Nobunaga ressentent chaque usage comme une brûlure à travers les plans.

Thanariel Luxina

Lieu de vie : Dimension d’Obsidienne (exil forcé)
Nom & Prénom : Thanariel Luxina — née Elfvina Luxina
Âge : 544 ans (en 1799)
Emploi / Occupation : Ex-princesse d’Aèloran, stratège militaire, sorcière d’ombre

« Lorsque la lumière refuse de se courber, je tisse mes victoires dans ses ombres. »

Née le 3 janvier 1255 dans les hauteurs argentées de Thema-Aetheal, joyau du royaume Aèloran, Elfvina Luxina fut la dernière-née de la Maison royale des Luxina, une lignée au sang ancien et à la beauté lumineuse. En tant que benjamine, elle n’était ni destinée au trône, ni aux hautes charges sacrées, mais son esprit stratégique brillait dès l’enfance. D’aucuns disaient qu’elle aurait pu commander des armées entières si la tradition l’y avait autorisée. Malgré cela, elle se contentait de conseiller les généraux et de rédiger des traités de guerre qui impressionnaient les plus aguerris.

Mais à l’âge de 43 ans, alors que l’harmonie entre les royaumes d’Aèloran et de Nyss’Thalora vacillait, son destin fut brisé par la diplomatie : ses fiançailles furent arrangées avec le roi Vareth Shaevrin, souverain des Elfes Noirs du Marécage de Nyss’Thalora, dans l’illusion d’une paix durable. Ce prétendu mariage d’alliance se révéla être un piège d’une cruauté raffinée. À peine passée sous les voûtes humides de Nyss’Thalora, Elfvina fut capturée, rebaptisée Thanariel, et réduite au rang d’épouse‑esclave.

Ce ne fut pas seulement son corps qui fut enchaîné : la magie des Shaevrin modela sa mémoire, remodela sa langue et fissura son âme. Pendant des siècles, elle endura mille supplices, raffinés, méthodiques, visant à annihiler sa volonté — mais à l’intérieur, elle survécut. Non pas intacte, mais altérée, corrompue, et lentement refondue dans les ténèbres.

Et pendant tout ce temps, son père ne fit rien. Pire encore : il déclara Thanariel sacrifiée au destin, outil de paix, pierre offerte à l’édifice diplomatique. Ce silence royal résonna plus fort que toutes les chaînes. Ce fut sa sœur aînée, Azulina, devenue reine, qui se leva enfin pour briser la résignation familiale. Mais lorsqu’elle libéra Thanariel du marécage, il était trop tard : la femme qui rentra n’était plus Elfvina.

Dans les années suivantes, Thanariel joua la soumise revenue à la lumière, mais œuvrait en secret à étendre sa propre influence. Elle s’était faite maîtresse des illusions sociales et des rites d’asservissement. Sa vengeance prit une forme froide et intelligente.

En 1798, elle rencontra, par hasard ou dessein, une Ramharr égarée dans les brumes du marais. Feignant la compassion, elle secourut la jeune femme — une femme dotée de cornes magique au potentiel inouï. Une fois gagnée sa confiance, Thanariel la tua de sang-froid, dévasta son âme, et fit de ses cornes une source de pouvoir arcanique.

Elle vendit ensuite le cadavre de la Ramharr au roi George III de Londres, contre une somme colossale : le marché d’un artefact unique, d’un sang rare et altéré, pour la science occulte anglaise. Ce geste, plus que tous les autres, révéla son âme perdue.

Mais les échos de son crime atteignirent les bonnes oreilles. Aken Zarael, chancelier et conseiller royal auprès d’Azulina, découvrit le pot aux roses. Il en informa discrètement la reine, qui mit fin à la mascarade. Thanariel, qui entretemps avait jeté ses filets jusqu’en Égypte et soumis le roi et la reine El-Keree par des pactes de l’ombre, vit ses plans effondrés.

Alors que la guerre éclatait entre Aèloran et Nyss’Thalora, Azulina et Aken firent front uni. Ensemble, ils libérèrent les souverains d’Égypte et capturèrent Thanariel. Plutôt que de la tuer, Aken prononça une sentence bien plus terrible : elle fut bannie dans une dimension close, faite d’obsidienne mentale et d’échos figés, où aucun portail ne s’ouvre sans la volonté des vivants.

Depuis, les miroirs frémissent parfois dans les lieux oubliés du monde. Certains prétendent qu’elle parle encore à ceux qui écoutent l’obscur. La sorcière n’est pas morte.

Mais elle a juré de se venger, et de revenir réclamer ce qui lui est dû. Désormais, elle veut que le monde entier devienne son esclave, comme elle l’a été autrefois. 

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 20
  • Persuasion : 10
  • Dissimulation sociale : 15
  • Intuition sociale : 30
  • Influence de l’ombre : 20
  • Empathie brute : 30
Compétence unique – Dévore‑Vertus

Une fois par scène, Thanariel peut cibler un individu en manipulant un souvenir ou une croyance qui le définit (ex. : courage, fidélité, innocence). Ce souvenir est temporairement absorbé, rendant la cible incapable d’agir en cohérence avec cette vertu pendant toute la scène. En échange, Thanariel gagne un avantage narratif unique sur un jet social ou occulte, reflétant la vertu volée.

Cébastyen Forêt

Lieu de vie : Paris, France
Âge en 1998 : 23 ans
Emploi ou Occupation : Étudiant en ingénierie, passionné de jeux vidéo, (mais genre vraiment)

« C’est au bord du vide qu’on apprend à accélérer sans freiner. Bienvenue dans mon esprit arc-en-ciel. »

Né le 10 février 1965 à Paris, Cébastyen Fôrets a été adopté très jeune par Michael Northstar, une figure énigmatique mêlant rigueur scientifique et bienveillance paternelle. Malgré l’amour reçu, une part de vide n’a cessé de le hanter. Il a consacré de nombreuses années à retrouver des traces de sa famille biologique, suivant un fil de souvenirs brisés et de révélations incomplètes.

Très tôt, Cébastyen s’est immergé dans l’univers des jeux vidéo, y trouvant une forme de refuge autant qu’un terrain d’exploration créatif. Ce monde virtuel l’a aidé à forger son identité, jusqu’à devenir moteur de ses choix professionnels. En 1998, à 33 ans, il est un étudiant passionné en ingénierie, porté par la conviction que la technologie et l’imaginaire numérique peuvent devenir les piliers d’un avenir meilleur.

Mais derrière cette façade moderne se cache un secret plus ancien : Cébastyen est porteur du sang rubis, une lignée rare qui affecte autant son métabolisme que ses capacités magiques. Grâce à un traitement mis au point par Michael, ses pulsions restent maîtrisées — jusqu’au jour où un conflit avec son colocataire Erzadon déclenche une réaction imprévue. L’affrontement, brutal, le plonge dans un coma d’un mois. À son réveil, tout a changé : ses réflexes, sa force, son lien avec la magie. Il doit tout réapprendre — et surtout, se dominer.

Depuis, il partage son logement avec Mateo, un nouvel allié et ami fidèle, avec qui il entretient une routine faite de codage, d’études, et de longues sessions de jeu. Entre discipline et passion, Cébastyen avance, lucide sur la bête qui sommeille encore dans son sang.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 29
  • Persuasion : 26
  • Dissimulation sociale : 33
  • Intuition sociale : 28
  • Influence de l’ombre : 31
  • Empathie brute : 27
Compétence unique : 🎮 Esprit Ludomancien

Tant qu’un personnage joue avec Cébastyen à un jeu vidéo, de plateau ou d’esprit, il bénéficie d’un bonus narratif : pendant la partie et une scène qui suit, tous les alliés gagnent +5 aux jets liés à l’intuition social, à Persuation ou à la perception de détails subtils. De plus, une fois par session, Cébastyen peut « relancer » un échec social (act 1) en le transformant en mini-jeu mental, s’il parvient à en détourner la situation par un ton joueur ou compétitif.

Élona Wickside

Lieu de vie : Redroses, Italie
197 ans (née le 21 février 1801)
Occupation : Gardienne du Voile

« Je garde le Voile, mais qui gardera mes souvenirs ? »

Fille aînée d’une lignée vouée au maintien de la frontière entre mondes, Élona Wickside grandit parmi les cyprès écarlates de Redroses, petite cité perchée dans les collines toscanes. Son don singulier — percevoir la « dualité » des réalités superposées — l’oblige très tôt à voyager : Venise pour suivre un ancien manuscrit sur le Voile, Londres pour rencontrer les loges d’ombre, puis Smyrne où elle apprend à sceller des passages. Dans ces pérégrinations, elle charme par son accent mélodieux et ses recettes : nul n’oublie ses tagliatelle soyeuses ni ses pizzas parfumées au basilic noir.

Deux amours marquent sa longue existence. Le premier, Andrew Devis, un immortel dont les secrets sentent déjà la rose et le sang ; la relation tourne court dans un brouillard de sortilèges et de souvenirs gommés. Le second, Јордан Onophrius, démon de la torture, lui donne en 1970 des jumeaux, Astariel et Erzadon. Lorsque Јордан part en guerre, la sorcière Édea Monroe prononce le rituel Oblivio Cordis : émotions, objets, même les enfants disparaissent de l’esprit d’Élona, tandis que Jордан pense qu’elle est sa femme, les jumeaux croient que Édea est leur mères.

Cinq ans plus tard, à l’aube de la folie meurtrière d’Andrew, il retrouve Élona ; de leur étreinte naît Spencer. Mais la Gardienne dérive, prisonnière d’un oubli entretenu. Ce n’est qu’en 1998, à l’âge de 197 ans, qu’Erzadon, avec l’aide d’un songe et d’une mélodie et rend ses mémoires à sa mère. Depuis, Élona vit de nouveau auprès d’Andrew, lucide par éclats : elle se rappelle, puis se perd, comme une vieille chanson rayée. Son esprit, saturé d’enchantements, vacille entre douce clarté et brume opaque, laissant ses proches incertains de la frontière entre rédemption et ruine.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 98
  • Persuasion : 91
  • Dissimulation sociale : 104
  • Intuition sociale : 109
  • Influence de l’ombre : 115
  • Empathie brute : 86
Compétence unique – Tessitura del Velo

Une fois par grand arc narratif, Élona peut effilocher le Voile pour superposer deux réalités durant quelques minutes : révéler un secret caché ou dissimuler la présence d’alliés. L’effet est puissant, mais chaque usage accentue son détachement de la réalité, comme une corde de soie qui s’use à chaque nœud dénoué.

Diana Onophrius‑Victoria

🔹 Formulation de protection
« Cette œuvre est une fiction. Les personnages réels mentionnés sont librement réimaginés dans un cadre fantastique. Il ne s’agit en aucun cas d’une représentation fidèle de leur vie ou de leurs croyances. »


« Je porte dans mon cœur la voix de ceux qu’on n’entend pas. »

Lady Diana Spencer (1961 ‑ 1997)

Titre historique conventionnel : princesse de Galles
Nom secret dans les chroniques occultes : Diana Onophrius‑Victoria, Porte‑Flamme du Sang originel

Origines et jeunesse (1961‑1980)

Née le 1ᵉʳ juillet 1961 à Park House, Sandringham, Diana Frances Spencer grandit dans une vieille lignée de la noblesse anglaise. Son enfance est partagée entre les domaines de Sandringham et d’Althorp, rythmée par l’éducation soignée des pensionnats, la passion du ballet et un sens très précoce de l’empathie – une résonance que les érudits du Sceau Onophrius attribuent déjà à l’étincelle hérité de la reine Victoria.

Lignée occulte : le legs de Victoria

Deux générations avant la naissance de Diana, la reine Victoria entretient un amour clandestin dont naissent neuf enfants Onophrius protégés dans l’ombre. Bien qu’elle veille sur eux, certains nourrissent rancœur envers leur mère royale. La tragédie éclate lorsqu’un de ses enfants légitimes – craignant pour l’ordre de succession – mène un massacre contre la lignée Onophrius.

Au lendemain de la tuerie, Јордан Мучић, époux d’une des jeunes victimes, apporte à Victoria le corps sans vie de sa fille. Brisée par le deuil, la souveraine reconnaît chez cet « étranger » – un être que les chroniques décrivent parfois comme un démon – une dignité et une loyauté à la mesure de la couronne. Pour mettre fin à la guerre fratricide, elle conclut alors un sort sanguin d’union : elle verse son propre sang, transmettant la totalité de son pouvoir occulte à Мучић et faisant de lui un véritable Onophrius. Le pacte scelle dans ses veines la magie royale et, par ricochet, garantit qu’un descendant pourra un jour incarner l’« Élu du Sang originel ».

Lorsque, bien plus tard, la lignée Spencer s’éveille à cette hérédité cachée, Diana reçoit à vingt ans le Fragment d’Aube, écho brisé du pacte victorien – une force capable de rallier les volontés dispersées et de faire vibrer les cœurs blessés autour d’elle.

Ascension à la Cour (1980‑1992)

Le 29 juillet 1981, elle épouse Charles, prince de Galles, et devient l’icône planétaire que l’on sait – la princesse des cœurs. Ses engagements caritatifs (lutte contre le VIH, démantèlement des mines antipersonnel, soutien aux sans‑abri) électrisent l’opinion publique. Dans l’ombre, toutefois, plusieurs loges – dont la confrérie des Roses de Minuit – veillent à ce que la war‑dance séculaire entre couronne et Onophrius ne ressurgisse pas.

L’éclat et la fracture (1992‑1996)

La séparation d’avec Charles, puis le divorce (28 août 1996), déclenchent la jalousie ésotérique de certains Windsor : ils voient dans la popularité de Diana la marque d’un flux victorien jamais éteint. Craignant qu’elle ne proclame un jour sa véritable ascendance, ils la pressent d’abandonner son pouvoir. Diana, fidèle à sa vocation altruiste, choisit alors de « confier son flambeau à un rêve » : la légende parle du vœu rouge d’Astarex Onophrius, rituel enfermé derrière une porte cramoisie.

Crépuscule à Paris (1997)

Le 31 août 1997, Diana meurt dans un accident de voiture à Paris. Les chroniques humaines retiennent le drame, l’élan d’une nation endeuillée, et les deux fils qu’elle laisse au monde. Les annales occultes évoquent, elles,le début secret d’un sort de libération : la vie d’un membre du même sang devait être sacrifiée aux comemcement et à la fin du rituel. On murmure que le nom invoqué fut celui de Marylin Desiderio.

Јордан мучилић (Yordan Mučilić)

Lieu de vie : Požega, Serbie
Âge : 27 ans
Occupation : Ancien sénéchale, aujourd’hui « redempteur par la torture mentale »

« La douleur n’est qu’une lanterne : entre tes côtes, je cherche la lueur qui te fera regretter. »

Né le 15 novembre 1470 dans une vallée isolée de la Šumadija, Јордан sert dès l’enfance la maison Despotović. Promu sénéchale, il découvre en 1497 que son seigneur immole des orphelins pour conjurer de prétendues sécheresses. Incapable de rassembler des preuves — les villageois craignant l’Église plus que la vérité — il venge les enfants en brûlant, et torturant le seigneur. Mais l’Église voit dans cet acte un sacrilège : traître à Dieu, il est jugé sans appel, maudit, et sa tête roule sur la place de Požega devant les cloches du couvent Saint‑Sava.

C’est alors que Belzebuth perçoit la fureur lumineuse de son âme : il l’extirpe du voile de la mpour pour en faire le tout premier démon de la torture psychique. Réanimé, Јордан prend la route du Danube, quittant la Serbie pour sculpter la douleur des assassins, tyrans et menteurs qu’on lui livre. Il refuse pourtant la souffrance stérile : chaque supplice doit conduire à une confession sincère, voire à un début de rédemption. Les siècles passent ; partout son passage laisse des rumeurs — une silhouette austère, la main droite gantée de fer, qui murmure plus qu’elle ne hurle. Pourtant, chaque âme absoute rappelle à Јордан les enfants qu’il n’a pas pu sauver ; il s’inflige alors ses propres tourments, persuadé qu’aucun pardon ne saurait éponger son crime d’avoir échoué à convaincre les vivants.

  • statistique la plus élevée :
  • Charisme brut : 62
  • Persuasion : 78
  • Dissimulation sociale : 71
  • Intuition sociale : 58
  • Influence de l’ombre : 75
  • Empathie brute : 46
Compétence unique — Catharsis Doloris

Une fois par scène, Јордан peut infliger une vision mentale à un adversaire ; la victime revit chaque faute qu’elle a commise, subissant 1 tour de paralysie narrative. Si elle avoue ou répare, elle regagne la moitié de ses points de volonté ; sinon, elle subit un malus permanent de –7 à toutes actions sociales jusqu’à nouvel acte de pénitence.

Liam Drake

Lieu de vie : Easthallow
Âge : 13 ans (né le 20 février 1984)
Occupation : Enfant des rues

Liam Drake a passé la moitié de sa jeune vie à arpenter les ruelles froides et les égouts tièdes de Easthallow. Né le 20 février 1984, il est rapidement confié à une première famille d’accueil, puis à une deuxième… puis à trop d’autres. Aucun foyer ne le garde. Trop silencieux, trop étrange, trop éveillé, disent-ils. Alors un matin, à six ans à peine, il prend la fuite.

Depuis 1990, Liam vit dans la rue. Il dort sous des porches, dans des caves d’immeubles à moitié murées, ou dans les wagons rouillés des entrepôts ferroviaires. Il est connu des policiers du quartier, mais ceux-ci ferment souvent les yeux : Liam ne vole pas. Il troque. Il aide. Il sourit. Il comprend ce que les gens ont besoin d’entendre. Personne ne comprend pourtant la peine immense qu’il traîne derrière son regard calme.

En 1996, les disparitions commencent. Des enfants de la rue, ses amis, s’évanouissent sans explication. Liam observe, trace les mouvements, prend des notes sur des emballages froissés. Il soupçonne la station abandonnée, et cherche conseil auprès de Claudius Wiseford, un vieux libraire excentrique fasciné par les plans anciens. Avec une onde oubliée, Liam retrouve des trajets souterrains inconnus.

Mais il se rapproche trop. En 1997, il disparaît à son tour. C’est Erzadon qui le retrouve, mais il a déjà presque tout compris. Compris que les ombres qui enlèvent des enfants n’étaient pas humaines, mais surnaturelles. Liam était spécial — et personne ne savait encore à quel point.

  • Statistiques sociales :
  • Charisme brut : 28
  • Persuasion : 25
  • Dissimulation sociale : 33
  • Intuition sociale : 30
  • Influence de l’ombre : 65
  • Empathie brute : 27
Compétence unique – Sens des interstices

Une fois par scène, Liam peut repérer un élément du décor oublié, masqué ou négligé par les autres — un passage, une fissure dans un système, un motif crypté. Ce pouvoir fonctionne uniquement dans des lieux urbains liés à la pauvreté, à la négligence ou à l’ombre sociale.