Daemion Virethorn

Lieu de vie : Orphelinat des Miroirs, Londres
Âge : 14 ans / Race : Glitéon
Emploi ou Occupation : Gardien des rêves, marchand de sable, cuisinier et protecteur de l’Orphelinat

« Ceux qui m’ont abandonné ont fait de moi une cendre… mais elle brûle encore. »

Né le 20 mars 1785 dans une principauté aujourd’hui disparue, Daemion Virethorn est l’un des derniers représentants connus des Glitéons, un peuple aux pouvoirs oniriques et crépusculaires. Orphelin depuis l’âge de 7 ans, il fut recueilli par Lady Ygraina, directrice de l’Orphelinat des Miroirs. S’il a grandi parmi les autres enfants, il n’a jamais été adopté – trop étrange, trop ancien dans son regard, trop « autre ». Aujourd’hui adolescent, il est devenu le cuisinier attitré de l’orphelinat, mais aussi son protecteur silencieux.

Les flammes obéissent à ses murmures, et les ténèbres se lovent contre ses pas. Ce n’est que récemment que Daemion a découvert la véritable nature de ses dons : il est un Marchand de Sable, un tisseur de songes et un veilleur d’esprits. Cette révélation fut aussi une malédiction. Le docteur Lysander Fex, avide de capturer le sable des Glitéons, avait entrepris leur extermination. Incapable de tuer Daemion ou même de le toucher, il se retourna contre son peuple. Plutôt que de fuir avec lui, les siens l’abandonnèrent. C’est Lady Ygraina qui, une fois encore, le sauva.

Ce rejet le hante encore, mais il n’est plus seul. Depuis peu, son cœur figé commence à battre pour Mira Kelthorne, une orpheline aux dons étranges. Leur lien est fragile, tissé d’ombres et de lumière, mais il incarne l’innocence d’un amour naissant, d’une tendresse que ni les flammes, ni la nuit ne sauraient consumer.

  • Stat Social
  • Charisme brut : 28
  • Persuasion : 27
  • Dissimulation sociale : 22
  • Intuition sociale : 24
  • Influence de l’ombre : 29
  • Empathie brute : 30
Compétence unique : Sable du Cœur Endormi

Lorsqu’un enfant est en détresse (cauchemar, crise, peur extrême), Daemion peut plonger ses mains dans ses poches sans fond pour en extraire une poignée de sable argenté. S’il le souffle doucement, ce sable endort les douleurs, assagit les peurs et génère une vision onirique protectrice. Il est inoffensif pour les enfants, mais peut aveugler ou désorienter un adversaire adulte dans une scène sociale ou magique. Son effet est narratif, limité aux scènes nocturnes ou mentales.

Diana Onophrius‑Victoria

🔹 Formulation de protection
« Cette œuvre est une fiction. Les personnages réels mentionnés sont librement réimaginés dans un cadre fantastique. Il ne s’agit en aucun cas d’une représentation fidèle de leur vie ou de leurs croyances. »


« Je porte dans mon cœur la voix de ceux qu’on n’entend pas. »

Lady Diana Spencer (1961 ‑ 1997)

Titre historique conventionnel : princesse de Galles
Nom secret dans les chroniques occultes : Diana Onophrius‑Victoria, Porte‑Flamme du Sang originel

Origines et jeunesse (1961‑1980)

Née le 1ᵉʳ juillet 1961 à Park House, Sandringham, Diana Frances Spencer grandit dans une vieille lignée de la noblesse anglaise. Son enfance est partagée entre les domaines de Sandringham et d’Althorp, rythmée par l’éducation soignée des pensionnats, la passion du ballet et un sens très précoce de l’empathie – une résonance que les érudits du Sceau Onophrius attribuent déjà à l’étincelle hérité de la reine Victoria.

Lignée occulte : le legs de Victoria

Deux générations avant la naissance de Diana, la reine Victoria entretient un amour clandestin dont naissent neuf enfants Onophrius protégés dans l’ombre. Bien qu’elle veille sur eux, certains nourrissent rancœur envers leur mère royale. La tragédie éclate lorsqu’un de ses enfants légitimes – craignant pour l’ordre de succession – mène un massacre contre la lignée Onophrius.

Au lendemain de la tuerie, Јордан Мучић, époux d’une des jeunes victimes, apporte à Victoria le corps sans vie de sa fille. Brisée par le deuil, la souveraine reconnaît chez cet « étranger » – un être que les chroniques décrivent parfois comme un démon – une dignité et une loyauté à la mesure de la couronne. Pour mettre fin à la guerre fratricide, elle conclut alors un sort sanguin d’union : elle verse son propre sang, transmettant la totalité de son pouvoir occulte à Мучић et faisant de lui un véritable Onophrius. Le pacte scelle dans ses veines la magie royale et, par ricochet, garantit qu’un descendant pourra un jour incarner l’« Élu du Sang originel ».

Lorsque, bien plus tard, la lignée Spencer s’éveille à cette hérédité cachée, Diana reçoit à vingt ans le Fragment d’Aube, écho brisé du pacte victorien – une force capable de rallier les volontés dispersées et de faire vibrer les cœurs blessés autour d’elle.

Ascension à la Cour (1980‑1992)

Le 29 juillet 1981, elle épouse Charles, prince de Galles, et devient l’icône planétaire que l’on sait – la princesse des cœurs. Ses engagements caritatifs (lutte contre le VIH, démantèlement des mines antipersonnel, soutien aux sans‑abri) électrisent l’opinion publique. Dans l’ombre, toutefois, plusieurs loges – dont la confrérie des Roses de Minuit – veillent à ce que la war‑dance séculaire entre couronne et Onophrius ne ressurgisse pas.

L’éclat et la fracture (1992‑1996)

La séparation d’avec Charles, puis le divorce (28 août 1996), déclenchent la jalousie ésotérique de certains Windsor : ils voient dans la popularité de Diana la marque d’un flux victorien jamais éteint. Craignant qu’elle ne proclame un jour sa véritable ascendance, ils la pressent d’abandonner son pouvoir. Diana, fidèle à sa vocation altruiste, choisit alors de « confier son flambeau à un rêve » : la légende parle du vœu rouge d’Astarex Onophrius, rituel enfermé derrière une porte cramoisie.

Crépuscule à Paris (1997)

Le 31 août 1997, Diana meurt dans un accident de voiture à Paris. Les chroniques humaines retiennent le drame, l’élan d’une nation endeuillée, et les deux fils qu’elle laisse au monde. Les annales occultes évoquent, elles,le début secret d’un sort de libération : la vie d’un membre du même sang devait être sacrifiée aux comemcement et à la fin du rituel. On murmure que le nom invoqué fut celui de Marylin Desiderio.

Dominion

Dominion Blackgates appartient à une race aussi ancienne qu’effacée des mémoires : les Incandrakhel, démons-forgerons du scellé, nés dans les strates incandescentes du Tartare. Forgés dans la lave consciente du Néant intérieur, ils furent créés non pour détruire, mais pour garder. Chaque Incandrakhel est un bastion, une forteresse de chair et de feu, façonnée pour contenir l’indicible.

Leurs corps, loin des représentations grotesques de la démonologie vulgaire, sont des glyphes vivants. Dominions, comme ses semblables, porte des tatouages d’obsidienne runique, qui s’illuminent lorsque le danger approche ou lorsque son instinct de gardien s’éveille. Son sang — le luminésang — brûle à des températures surnaturelles et cicatrise les blessures par fusion, refermant sa chair comme un métal qu’on trempe. Il ne saigne pas : il scelle.

Les Incandrakhel maîtrisent une forme oubliée de magie appelée « Verrou de l’Âme ». Cette discipline leur permet de lier une âme à un lieu, une pierre ou un serment. Dominion, dernier de sa lignée encore en activité, en est l’un des rares praticiens. Toutefois, par crainte de se laisser dominer par ce pouvoir, il n’emploie cette magie qu’en dernier recours — car à chaque usage, un fragment de sa propre volonté doit y être sacrifié.

Il dissimule ses cornes sculptées et ses marques brûlantes sous une apparence humaine, non par honte, mais pour ne pas éveiller d’anciens pactes ou ranimer des peurs primales chez ceux qui l’entourent. Dominion est un secret ambulant, un verrou vivant posé sur une époque révolue.

Loin des démons du chaos, les Incandrakhel furent des gardiens de l’équilibre, et Dominion, ultime vestige de cette fonction, lutte chaque jour pour ne pas devenir le feu qu’il fut créé pour contenir.

Dominique Blackgates

Lieu de vie : Easthallow
Âge : 1er Mai 1964 : 35 ans
Occupation : Gardien en chef de la prison de Blackgates
Race : Incandrakhel

Dominique Blackgates, surnommé « Dominion », est le gardien en chef de la célèbre prison de Blackgates à Easthallow, cité frontière entre l’humain et l’étrange. Son passé, comme effacé dans les brumes de la légende, le lie à une ancienne geôle oubliée nommée le Tartare — un lieu que seuls les plus anciens osent encore évoquer. Après l’effondrement d’un royaume lointain et ténébreux, il trouva asile à Easthallow, où il fut l’un des rares à se reconstruire parmi les siens.

Dominique est un protecteur d’une rare constance. Son autorité n’est jamais criarde : elle impose silence et respect. Il veille aussi bien sur des criminels notoires que sur des êtres d’outre-rêve, avec la même rigueur. Sa force ne vient pas uniquement de sa carrure ou de ses talents martiaux, mais d’une capacité unique à résister aux tentations de la violence gratuite. Là où d’autres sombreraient dans la cruauté, lui oppose la justice — calme, dure et mesurée.

Sous ses allures froides se cache un homme profondément loyal, attentif à ceux qui gagnent sa confiance. Pourtant, un abîme silencieux semble l’habiter : Dominique craint une chose plus que toute autre — l’amour. Ce sentiment, trop vaste, trop intense, le désarme. Il préfère les murs d’une prison bien gardée aux déferlantes imprévisibles du cœur. Dans le feu du combat, il choisira toujours ses poings à ses dons plus dangereux, comme s’il craignait qu’en lâchant prise, il se perde.

  • Statistiques sociales
  • Charisme brut : 98
  • Persuasion : 85
  • Dissimulation sociale : 91
  • Intuition sociale : 102
  • Influence de l’ombre : 128
  • Emphatie Brute : 77
✨ Compétence unique : « Voix du Verrou »

Dominique peut, par simple contact physique avec un être ou un lieu, « sceller » ou « fermer » symboliquement une émotion, un souvenir ou une intention. Utile pour calmer une foule, endiguer une panique, ou refermer temporairement une faille mentale ou surnaturelle. L’effet est puissant mais exige une volonté claire et un engagement moral total.