Theron Thindlewyn

Âge : 42 ans
Race : Sang-mêlé Ramharr-Humain (Nauce)
Profession : Vendeur de remèdes naturels, objets sylvestres et herboriste

« Trust my wares, not my words. One of them will never fail you. »

Theron Thindlewyn est un homme qui ne passe jamais inaperçu. Grand, élancé, et d’une beauté rare, il semble sculpté dans la grâce ancienne des Ramharr, mais lissé par le sang humain. Ses cheveux sont noirs comme l’ombre d’un corbeau, toujours attachés à la nuque, et ses yeux vert-été brillent d’une profondeur presque surnaturelle. Contrairement aux siens, Theron n’a pas de cornes — un fait qui le désigne comme nauce, une anomalie parmi les Ramharr, né de l’union entre une mère Ramharr de haute lignée et un père humain exilé.

Ce manque de cornes aurait pu faire de lui un paria. Pourtant, son regard droit et ses paroles calmes inspirent le respect. Il dégage une aura sereine, presque envoûtante, comme s’il portait les chants des arbres en lui. Mais ceux qui l’écoutent de près devinent parfois une faille dans sa voix — un doute ancien, né d’une promesse trahie. Car Theron avait juré à sa compagne faune, Morina, qu’aucun humain ne lui ferait de mal. Une promesse que les Chasseurs Noirs ont déchirée par le sang.

Depuis, il parle peu. Il dit parfois, d’un ton grave : « Trust my wares, not my words. One of them will never fail you. » Il a perdu foi dans le pouvoir de ses propres serments, qu’il considère désormais comme creux, voire maudits. “Je suis une tombe qui marche,” aurait-il murmuré un soir de pleine lune, son fils endormi contre lui.

Il vit désormais pour une seule chose : transmettre leur monde à Iveros, son fils, sans l’écraser sous le poids de sa propre douleur. Theron connaît les sentiers cachés des forêts anciennes, les secrets des plantes parlantes, les échos du vent dans les branches creuses. Dans les marchés ou les villages perdus, il est souvent accueilli comme un porteur de vie, de soins et de rare magie naturelle.

Il refuse les lames, préférant l’usage d’un bâton de marche fait de bois runique, et ne tue aucun être vivant sans nécessité sacrée. Son grimoire personnel, “Verdancea”, est réputé contenir des rites perdus de la Scarletgrove et des recettes oubliées par les druides eux-mêmes. Et parfois, dans le souffle discret du feuillage, certains disent encore entendre les derniers mots de sa chanson — des mots qu’il n’a jamais vraiment chantés pour les vivants.

  • Stat Social
  • Charisme brut: 12 pts
  • Persuasion: 25 pts
  • Dissimulation sociale: 32 pts
  • Intuition sociale: 17 pts
  • Influence de l’ombre : 9 pts
  • Empathie brute : 14 pts
Compétence unique : Serment Rompu

Une fois par session, Theron peut transférer une malédiction, une culpabilité, ou un fardeau spirituel d’un individu vers lui-même — ou vers un élément de la nature (arbre ancien, pierre rituelle, bête sacrée). Ce transfert ne guérit pas physiquement, mais apaise le cœur, redonne la volonté ou chasse une folie naissante. En contrepartie, Theron subit une trace invisible mais réelle de la douleur transférée : affaiblissement temporaire, hallucinations, cauchemars, ou murmures dans le vent.

Iveros Thindlewyn

Âge : 11 ans
Race : Sang-mêlé Ramharr-Faune
Statut : Enfant voyageur | Marchand itinérant
Lieu : Forêt Rouge

If you seek a song, I’ll play, If you need a friend, I’ll stay.

Fils d’un père Nauce (Theron Thindlewyn) et d’une mère Faune assassinée par les tristement célèbres Chasseurs Noirs, Iveros Thindlewyn a grandi sur les routes, le dos chargé de provisions, d’herbes médicinales et d’artefacts naturels. Depuis la mort de sa mère, il parcourt les terres aux côtés de son père, marchand ambulant, dormant sous les arbres et troquant leurs trouvailles dans les hameaux éparpillés de l’Angleterre profonde.

Sa silhouette fluette cache une force insoupçonnée : les lourds sacs qu’il transporte ne semblent pas le ralentir, et il a appris à marcher longtemps, à lire les chemins des bêtes et à sentir le vent changer. La flûte de Pan, seul souvenir de sa mère, est son compagnon le plus fidèle. Lorsqu’il joue, même les corbeaux se posent en silence pour écouter.

Bien qu’il ne vit pas à l’orphelinat, il est un visiteur régulier de Hallowbrook, y laissant des plantes rares, des fruits secs ou des petits objets en échange de gîte temporaire. Il connaît bien les enfants du domaine, mais garde une distance respectueuse, préférant écouter plutôt que parler. Il dort dehors la plupart du temps, le dos contre un tronc, les yeux fixés sur les étoiles.

Les autres enfants le voient comme un garçon étrange, presque sylvestre. Il parle aux arbres, connaît les chants des insectes, et il lui arrive de s’arrêter soudainement, les yeux plissés, comme s’il percevait un souffle invisible dans les feuilles. Il est un enfant des forêts, porteur de mystères anciens que même les adultes n’osent nommer.

  • Stat Social
  • Charisme brut: 15 pts
  • Persuasion: 21 pts
  • Dissimulation sociale: 17 pts
  • Intuition sociale: 31 pts
  • Influence de l’ombre : 10 pts
  • Empathie brute : 50 pts
​ »Whispers of the Deepwood »

En entrant dans une forêt ou un bois, Iveros peut fusionner brièvement avec la nature, devenant presque invisible pour quiconque ne regarde pas directement à travers elle. Les arbres lui transmettent les traces de passage récentes, les champignons murmurent des secrets enfouis, et les ruisseaux lui révèlent les dangers cachés. S’il joue de la flûte, la flore peut répondre en ouvrant des passages, en immobilisant les prédateurs ou en camouflant des alliés.